Balades en creux de ville

Balades en creux de ville – Saison 1

Parc ou pas parc ? / Mangrove / Le point de Bâti

Balades en creux de ville est une série de promenades collectives et guidées qui mettent en jeux plusieurs mediums. Musiciens, architecte, urbaniste, paysagiste, metteuse en scène ou plasticienne croisent leurs regards, leur pratique pour proposer 3 balades comme une expérience de 3 territoires d’Ile de France. Entre zone urbaine, rurale ou périphérique, entre sous-terrain ou zone en transformation : de l’échangeur de la Porte de Bagnolet au Plateau de Saclay en passant par la Bergerie Nationale de Rambouillet, ces balades sont une invitation à la découverte. Conçues comme des mini-création in situ, en mouvement, elles proposent trois lectures des territoires, tantôt fictionnelle, tantôt documentaire, tantôt paysagère et toujours musicales.

SOUTIENS

DRAC Ile de France (été culturel) – Mairie du 20ème arrondissement

PARTENARIAT

Animakt, la Bergerie Nationale, Curry Vavart, Le Lieu, la ville d’Orsay, L’Usine à chapeau

Balades en creux de ville – Saison 2

Les Pieds dans la Terre

La saison suivante, nous nous attardons sur un seul territoire : Vicq. C’est un village rural des Yvelines que Stéphanie comme beaucoup d’autres traverse tous les jours, plusieurs fois par jour. Un village avec son bourg, des champs, d’anciens corps de fermes transformés en résidence, son église et surtout, invisible, une des plus grandes nécropoles mérovingiennes d’Europe.

Nous sommes 4 : metteuses en scènes, comédiennes et musicienne, plasticienne, nous sommes venues à Vicq comme on vient en vacances, avec l’œil pas habitué, curieuses, pas vraiment des enquêtrices mais plutôt des glaneuses, de rencontres, de vestiges ou de traces, avec l’envie de s’attarder dans un endroit beaucoup souvent seulement traversé.

Le paysage change, et c’est vertigineux d’imaginer tout ce qu’il a pu être et ce qu’il deviendra.
Ici, ça n’a pas changé, ou presque.
Pas d’étalement urbain, ou peu.
Des champs, qui ont changé de couleurs, de culture, de mode de culture aussi.
On va se balader dans ce village comme on rentre dans une histoire, à l’affût des signes du temps, passé, présent, futur ? En ouvrant l’œil, pour voir ce qu’on a sous les yeux et ce qui est invisible.

Encore une fois, nous créons une balade en mélangeant plusieurs médiums, et en développant cette fois particulièrement les installations plastiques, comme une mise en scène du village et son histoire, et la performance dans le paysage. On a pu observer ainsi une archiveuse de matériaux dans un chantier pavillonaire, ou des archéologues affairés dans une zone de fouille au milieu d’un champ de blé. La balade a aussi fait escale au musée d’Art Naïf de Vicq, le MIDAN, pour une présentation en de l’exposition à venir.

Les Pieds dans la Terre interroge notre rapport au temps, aux traces, à l’enfoui et au devenir.

Et nous, qu’est-ce qu’on va laisser ?
Est-ce que la pipeline qui traverse là-bas sera nos futurs vestiges ?
Qu’est-ce qu’on enfouie ?
Qu’est-ce que j’aimerais qu’on retrouve de moi ? Une boucle d’oreille au sommet d’une taupinière ?
Quelles sont les strates qui porteront celles et ceux d’après ?

SOUTIENS

DRAC Ile de France (été culturel)

PARTENARIAT

Commune de Vicq, Le Lieu